Les priorités nationales des bénéficiaires du plan de relance européen
L’économie d’après : Selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, l’économie d’après devrait intégrer trois plus : plus écologique, plus numérique et plus qualifiée. Et ce faisant, contribuer à répondre aux attentes fortes des générations qui montent : partout, elles demandent vigoureusement davantage de respect de la planète, de sens et d’éthique, de justice sociale. Cette contestation est au fond très réjouissante : ce sont nos valeurs européennes mêmes qui l’animent. Nous, Européens, pouvons être les champions d’une économie sociale et durable de marché. J’écris avec cette conviction : assez d’une Europe qui rase les murs ! Le monde chaotique de 2021 a besoin d’une Europe qui porte son espoir et son ambition. (Retrouver confiance en l’économie, Odile Jacob, 2021).
Le plan de relance européen (Next Generation EU)
Le plan de relance décidé au Conseil européen de juillet 2020 compte 750 Mds€ de prêts et de subventions qui seront distribués par le canal de la facilité de reprise et de résilience (le sigle anglais est : RRF). Pour y avoir accès, les États doivent soumettre à la Commission des plans de relance nationaux présentant les réformes et les investissements publics afférents. Les pays membres doivent avoir comme objectifs de créer des emplois, de soutenir la croissance, d’accroître la résilience économique et sociale, de favoriser les transitions digitales et vertes. Les fonds européens seront combinés aux plans nationaux déjà établis à la mi-2020 pour pallier les effets récessifs de la crise pandémique.